Essais mécaniques des blocs de jonction

Essais et analyses sur les propriétés mécaniques des blocs de jonction Klippon® Connect en tant que base pour les agréments internationaux.

Essais mécaniques des blocs de jonction

Résistance mécanique et qualité pour les milieux industriels difficiles

Les facteurs environnementaux et mécaniques au sein des appareillages de commutation imposent des exigences accrues à la résilience mécanique et à la qualité des composants respectifs et de leurs plages de raccordement. En ce qui concerne les blocs de jonction, ces exigences spécifiques sont définies dans les normes et standards internationaux et les procédures d’essai qui en résultent. Ils se réfèrent au corps terminal et au boîtier isolant, ainsi qu’à la capacité de sécurité du raccordement et à la résistance du bloc de jonction en ce qui concerne la rotation du câble et l’arrachement du conducteur.

La qualité, la fiabilité et les standards élevés sont au centre de nos essais mécaniques. Apprenez-en davantage sur la façon dont nous testons la qualité et les propriétés mécaniques de nos produits et résistons aux défis des milieux industriels.

Essais mécaniques

Résistance mécanique des points de connexion

La preuve de la résistance mécanique des points de connexion assure la fiabilité mécanique et électrique du contact du point de connexion. Ainsi, la stabilité mécanique est évaluée via un câblage multiple du point de connexion et, en outre, la fiabilité de contact électrique est évaluée via une mesure de la chute de tension.

Pour l’essai, 5 blocs de jonction sont alignés sur un rail DIN conforme au standard. Les câbles avec la section nominale du bloc de jonction sont connectés et déconnectés cinq fois. Un nouveau conducteur est utilisé après chaque déconnexion et la chute de tension est mesurée avant et après raccordement.

L’essai est considéré comme réussi si la chute de tension mesurée à travers le bloc de jonction, avant et après l’essai, ne dépasse pas les valeurs demandées.

Fixation du bloc de jonction sur son support

La preuve de l’installation du bloc de jonction sur son support de montage assure que le bloc de jonction est bien calé sur le rail DIN normalisé. La force d’essai demandée est appliquée au bloc de jonction via le point de connexion.

Pour l’essai, les blocs de jonction sont montés sur un rail DIN. Selon la section, une tige d’acier standardisée avec un diamètre défini est fixée dans les points de raccordement. Les forces dépendantes de la section agissent sur le bloc de jonction sur une distance de levier de 100 mm.

L’essai est considéré comme réussi si les blocs de jonction ne se détachent pas du rail DIN ou ne présentent aucun autre dommage.

Essai de détérioration et de desserrage accidentel des conducteurs d’un bloc de jonction (essai de flexion)

L’essai d’endommagement et de desserrage accidentel des conducteurs d’un bloc de jonction prouve à la fois la sécurité mécanique élevée et le raccordement fiable du câble. L’essai est partagé en deux parties successives : l’essai de flexion et l’essai de traction.

Pour l’essai de flexion, une extrémité du câble est connectée dans le point de connexion du bloc de jonction. Un poids d’essai standardisé est fixé à l’autre extrémité du câble afin qu’elle puisse osciller librement. L’essai prévoit alors une rotation de 135 tours avec un rayon défini sans interruption.

L’essai est considéré comme réussi si, pendant et après l’essai ultérieur de retrait du câble, le câble ne glisse pas hors du point de connexion et ne se casse pas à proximité du point de connexion.

Essai de détérioration et de desserrage accidentel des conducteurs d’un bloc de jonction (essai d’arrachement)

L’essai d’endommagement et de desserrage accidentel des conducteurs d’un bloc de jonction prouve à la fois la sécurité mécanique élevée et le raccordement fiable du câble. L’essai est partagé en deux parties successives : l’essai de flexion et l’essai de traction.

Pour l’essai de traction, une extrémité du câble est fixée au bloc de jonction et l’autre extrémité est fixée à la machine d’essai de traction. Selon la section du câble, le standard demande une force d’extraction définie sur 60 secondes.

L’essai est considéré comme réussi si, au cours de l’essai de flexion et de l’essai ultérieur de traction du câble, le câble ne sort pas du point de connexion et ne se casse pas dans la zone du point de connexion.

Cycles de branchement (IEC 61984)

La preuve des cycles de branchement en marche assure la qualité du contact sur la durée de vie d’un contact de raccordement. Étant donné que le standard bloc de jonction IEC 60947-7-1/-2/-3 ne précise aucune prescription pour les cycles d’accouplement en ce qui concerne les blocs de jonction enfichables, ceux-ci sont testés sur la base du standard connecteur IEC 61984.

Pour l’essai, les blocs de jonction enfichables comprenant des fiches sont montés sur un rail DIN conforme au standard. Avec une vitesse de 3 à 4 cycles de branchement par minute, l’essai de durée de vie est simulé.

L’essai est considéré comme réussi si le bloc de jonction, y compris le raccordement, n’est pas endommagé et que la poursuite de l’utilisation est garantie. En outre, à l’issue de l’essai, la chute de tension mesurée doit être conforme aux valeurs prescrites.

Capacité de raccordement nominal

La preuve de capacité de raccordement permet de veiller à ce que les sections du conducteur documentées puissent être connectées. Ici, seule l’insérabilité du câble dans le point de connexion est vérifiée. Les sections du conducteur testées sont finalement documentées en valeurs métrique (mm²) et anglo-américaines (AWG).

Pour l’essai, on vérifie l’insérabilité de la section nominale et des deux sections du conducteur inférieures suivantes. Comme alternative aux câbles respectifs, la preuve peut également être apportée au moyen d’une jauge standardisée.

L’essai est considéré comme réussi si le câble ou la jauge peuvent être insérés librement dans le point de connexion.

Protection contre les contacts accidentels (IEC 60529)

La preuve de protection au toucher assure une protection contre les contacts directs (accidentels). Le degré de protection IP, par exemple IP40 contre contact direct, se réfère à l’enceinte de l’appareillage électrique et non aux composants d’installation tels que les blocs de jonction. La forme boîtier des blocs de jonction tient compte de ce qu’on appelle la protection des doigts et la sécurité du dos de la main selon la norme IEC 60529. La vérification est exécutée par le doigt d’épreuve articulé ou la boule d’essai selon la norme CEI 61032.

Pour l’essai, Weidmüller installe normalement 10 blocs de jonction sur un rail DIN conforme au standard et câble les points terminaux avec la section nominale. Ensuite, l’essai est effectué avec référence au doigt d’épreuve ou à la boule d’épreuve.

Protection des doigts

La protection des doigts selon la norme IEC 60529 est assurée si le doigt d’épreuve articulé selon la norme IEC 61032 ne peut toucher aucune partie à risque de contact dans toutes les directions d’actionnement. Le doigt d’épreuve articulé applique une force d’essai de 10 N au bloc de jonction. Cela peut saisir jusqu’à sa longueur totale de 80 mm et ne pas toucher de pièces sous tension dangereuses.

L’essai est considéré comme réussi si le doigt d’essai ou la bille d’essai ne peuvent toucher aucune partie sous tension. Ceci assure une protection contre le contact involontaire conformément à la norme IEC 60529 IPXXB ou IPXXA.

Sécurité du dos de la main

La sécurité du dos de la main selon la norme IEC 60529 est assurée si une bille d’un diamètre de 50 mm selon la norme IEC 61032 avec une force de 50 (± 5) N ne touche aucune partie sous tension.

L’essai est considéré comme réussi si le doigt d’essai ou la bille d’essai ne peuvent toucher aucune partie sous tension. Ceci assure une protection contre le contact involontaire conformément à la norme IEC 60529 IPXXB ou IPXXA.

Chocs et vibrations

La preuve des essais de choc et de vibration respectifs assure l’utilisation sûre des blocs de jonction et de la fiabilité du contact sous les influences de défaut mentionnées. Les appareillages de commutation électrique et leurs pièces détachées installées sont exposés à diverses vibrations et chocs dans de nombreuses industries. Par exemple, dans les véhicules ferroviaires ou les machines et entraînements rotatifs. En laboratoire, les chocs et les vibrations peuvent être appliqués au montage d’essai et simulés à l’aide d’une « table de vibrations ».

Pour les essais, les blocs de jonction sont montés sur un rail DIN conforme au standard et les points de connexion terminaux sont câblés avec la section nominale. Le rail DIN est fixé mécaniquement sur la table vibrante, de sorte que les chocs et vibrations sont directement transmis au rail terminal.

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